La réputation de Michel Ferrand avait gagné tout l'Est lyonnais. Non qu'il y avait brillé par des exploits de haute volée, mais pour l'économie dont il faisait preuve dans l'usage de l'intelligence. Le sabot lourd et l'esprit tout aussi lent, il était par ailleurs affublé d'un défaut très particulier. Mais voilà qu'un beau jour, la veuve Josserand laissa ouvert le portail de sa propriété, ce que notre fermier traduisit par une invitation à entrer. Et le voilà au début d'une belle série de mésaventures.