Extrait: chapitre Cependant Mme Bontemps, qui avait dit cent fois qu'elle ne voulait pas aller chez les Verdurin, ravie d' tre invit e aux mercredis, tait en train de calculer comment elle pourrait s'y rendre le plus de fois possible. Elle ignorait que Mme Verdurin souhaitait qu'on n'en manqu t aucun; d'autre part, elle tait de ces personnes peu recherch es, qui quand elles sont convi es des s ries par une ma tresse de maison, ne vont pas chez elle, comme ceux qui savent toujours faire plaisir, quand ils ont un moment et le d sir de sortir; elles, au contraire, se privent par exemple de la premi re soir e et de la troisi me, s'imaginant que leur absence sera remarqu e, et se r servent pour la deuxi me et la quatri me; moins que, leurs informations leur ayant appris que la troisi me sera particuli rement brillante, elles ne suivent un ordre inverse, all guant que malheureusement la derni re fois elles n' taient pas libres . Telle Mme Bontemps supputait combien il pouvait y avoir encore de mercredis avant P ques et de quelle fa on elle arriverait en avoir un de plus, sans pourtant para tre s'imposer. Elle comptait sur Mme Cottard, avec laquelle elle allait revenir, pour lui donner quelques indications.