Le vendredi 13 septembre, vingt-trois heures et cinquante-cinq minutes, Ma tre Charlemagne Blaise, futur t nor du Barreau, a pouss la porte du treize bis, rue des Chats Bossus, et a ainsi t vu pour la derni re fois par son confr re, Ma tre Hippolyte d'Ascq, sp cialiste en droit civil et p nal des personnes et des biens. Mais les enveloppes garnies de m ches de cheveux ensanglant s de Ma tre Charlemagne Blaise n'ont pas encore t ouvertes, les protagonistes de cette histoire vaquent toujours leurs occupations routini res, en projettent d'autres, s'allient, se s parent, s' loignent ou se rapprochent, esp rent ou n'esp rent plus, ignorent tout de l'imminent cataclysme lequel va s'abattre sur leurs existences et les bouleverser, toutes, sans exception... Attention, ceci n'est pas vraiment un policier, ce n'est ni triste ni tr s s rieux, plut t une satire sur l'app tence et la ferveur m diatiques, le culte et la gloutonnerie de l'imm diatet , l'empressement rendre spectacle les faits ordinaires dont le premier et seul crin devait demeurer l'intimit . Ceci est galement une ode aux h ro nes modernes et affranchies de la bien-pensance, une hom lie sur la raison et le bon sens, un manifeste pour toutes les libert s, m me tarif es, un argumentaire pour contrer l'hypocrisie des temps pr sents. Quand vous en aurez termin la lecture, une seule h te vous poss dera: retrouver Hortense, Iris, Marie-Calixte, Pamela, Liudmila et tous autres, vous enivrer au champagne en leur compagnie.