Ce fut vers la fin de 183* que le g n ral major comte von Landek revint Koenigsberg sa patrie; depuis bien des ann es il tait employ dans la diplomatie prussienne. En ce moment, il arrivait de Paris. C' tait un assez bon homme qui autrefois, la guerre, avait montr de la bravoure; maintenant il avait peur peu pr s constamment; il craignait de n' tre pas possesseur de tout l'esprit que commun ment l'on croit n cessaire au r le d'ambassadeur, - M. de Talleyrand a g t le m tier, - et de plus il s'imaginait faire preuve d'esprit en parlant sans cesse. Le g n ral von Landek avait un second moyen de se distinguer, c' tait le patriotisme; par exemple, il devenait rouge de col re toutes les fois qu'il rencontrait le souvenir d'I na. Derni rement, son retour Koenigsberg, il avait fait un d tour de plus de trente lieues pour viter Breslau, petite ville o un corps d'arm e prussien avait mis bas les armes devant quelques d tachements de l'arm e fran aise, jadis, l' poque d'I na.