Michel Barthélémy Billard Sirakawa est né le 5 novembre 1945 à Gouzon, dans la Creuse. Toutes ses études secondaires se firent à Marseille, au pensionnat du Sacré-Coeur, puis au Lycée Thiers. Il tenta sa chance à l’École des Chartes; mais la seule réussite en fut la connaissance des joies de l’internat à Henri IV et les errances du Samedi soir sans logis ni argent. Il fut précepteur d’un garçon de trois ans son cadet, puis correcteur de copies dans des écoles privées huppées de l’Ouest Parisien. Il finit par se stabiliser comme enseignant, dans le privé d’abord, puis dans le public après avoir obtenu le CAPES de lettres modernes. Depuis longtemps fasciné par l’informatique, grâce aux articles de Berloquin, il bénéficia d’un stage d’un an à l’issue duquel il devint Docteur Billard pour ses collègues de l’Académie d’Orléans-Tours qui ne venaient pas à bout des ordinateurs à vocation pédagogique dont ils étaient dotés. Le ministre Allègre ayant fait mettre fin à ces activités, il revint à l’enseignement du Français, du Latin et du Grec. Ses passions littéraires très hétéroclites vont du théâtre de Racine aux écrits des Oulipiens, de Marguerite Duras, Beckett, Daeninckx... En musique, sa préférence va à l’Opéra et à la musique baroque à laquelle il frotte ses flûtes à bec. Il a produit plusieurs logiciels à vocation pédagogique. Il a publié Opéra sans féminin, texte sous contrainte publié chez TheBook. Il a dans ses stocks un roman, Tous les chemins mènent à Rom, dans la lignée du Poulpe, une étude inédite sur le vocabulaire français, inspirée d’une idée de Boris Vian, quelques poèmes inédits en hommage à Bobby Lapointe.